lundi 31 mars 2008

WE de préparation

32625741.JPGVous pouvez regarder les photos du WE de préparation que nous avons passé à Saint-Malo (ceux qui font les médits) ici

Miserere de la mer




Miserere de la mer

1. Perdu sous le ciel, perdu sur la mer,
Là-haut écoutez ma prière.
Perdu sous le ciel, si loin de la terre.
A moi, Notre-Dame et tous les saints,
Prenez en pitié tous les marins ;
Calmez la vague, la vague et le vent,
Calmez pour moi l'ouragan.


2. A tous les calvaires, aux croix des chemins,
Je promets un pèlerinage,
A tous les calvaires, aux croix des villages.
A moi, mon pays, mes souvenirs,
A moi tous mes rêves à l'avenir.
Sur moi la vague, la vague s'abat,
Sur moi, la mer et le froid.


3. Plus jamais l'été, plus jamais l'hiver
Plus jamais la fête au village,
Plus jamais l'amour sur un clair visage.
A moi, Christ en Croix, ayez pitié,
Du fond de la mer, miserere.
Pardonnez, pardonnez, pardonnez moi,
Sous mes péchés je me noie.


4. Perdu sous le ciel, perdu sur la mer,
Perdu au milieu des nuages,
Perdu dans le ciel, après le naufrage.
A moi, Notre-Dame et tous les saints,
Prenez en pitié tous les marins ;
Calmez la vague, la vague et le vent,
Calmez pour moi l'ouragan.

dimanche 30 mars 2008


Avec Jésus, vers le Père

par le R.P Gourbillon

Toute la vie du Christ aboutit au Calvaire.
Toute la vie du chrétien en découle.

Le Calvaire est le sommet et le résumé de toute la vie de Jésus. La Messe doit être le sommet et le résumé, le point de départ, de toute la vie du chrétien.



Une fois consommée son unité avec Jésus, une fois qu'il a accepté de ne plus faire qu'UN avec Jésus dans son sacrifice, toute la vie du chrétien doit prolonger; monnayer en quelque sorte, instant par instant, son offrande faite en bloc à la Messe et ratifiée par sa communion. Toute sa vie doit être une Messe ou plutôt une prolongation de la Messe et du Sacrifice perpétuel de Jésus. Toute sa vie doit et peut devenir une "Eucharistie" : un sacrifice de louange, d'amour et d'action de grâce, offert au Père "par Jésus, avec Jésus et en Jésus".


Elle le doit, puisqu'il ne s'appartient plus, mais au Christ auquel il s'est uni, au Père à qui il s'est donné, à l'Esprit qui repose sur lui comme sur Jésus et qui sans cesse "murmure" en lui comme en Jésus avec la douceur d'une eau vive : "Viens vers le Père"


consecration-sang.jpgElle le peut, puisque par la communion le chrétien dispose de toute la force, de toute la vigueur divine de Jésus, qui lui a été donnée avec son Corps et son Sang, de tout l'amour de Jésus pour son Père qui du Cœur de Jésus doit passer dans le cœur du chrétien

Au chrétien de se laisser de jour en jour, d'heure en heure, assimiler davantage par Jésus qui vit en lui. Au chrétien de se livrer à Jésus et à l'action très douée et très forte de sa grâce pour que peu à peu II prenne toute la place en lui.


Peu à peu le Christ-Jésus, vie de sa vie, cœur de son cœur, force de sa force, lui apprendra à tout faire "avec Lui, par Lui, et en Lui" "pour le Père". A "sanctifier son nom", par tous ses gestes. A "faire sa volonté", à tous moments. A "instaurer son règne", par l'offrande rédemptrice de toutes ses actions et la consécration à cette œuvre de tous ses instants.

Peu à peu le Christ-Jésus qui vit en lui, lui apprendra à "être toujours avec le Père", à tout lui offrir, à "faire toujours ce qui lui plaît".

Qu'il mange ou qu'il boive, qu'il se lève ou qu'il se couche, qu'il travaille ou qu'il prie, qu'il chante ou qu'il souffre, qu'il vive ou qu'il meure, il fera tout pour la gloire du Père et dans la joie de Jésus.

Somme toute, l'action de grâce, dernière partie et fin de l'Eucharistie, c'est toute la vie du chrétien pour autant qu'elle est transformée et divinisée par l'action de grâce de Jésus.

Cette action de grâce du chrétien et cette action de la grâce de Jésus, elles commenceront sans doute à l'église, mais elles devront se poursuivre partout où ira notre chrétien portant en lui son Christ, dans la rue, à la maison, à l'atelier, au bureau, à l'école, dans les champs et sur les places,

Et cette action de grâce ne doit pas avoir de fin. Elle s'épanouira au ciel.

Jean Paul II

foyerJPII.jpg




"Une démocratie sans valeurs se transforme facilement en un totalitarisme déclaré ou sournois comme le montre l'histoire."

Jean-Paul II

samedi 29 mars 2008

Prions pour les pécheurs

Comment voulons nous obtenir que Dieu convertisse les pécheurs si nous ne prions pas pour eux. Leur conversion nous pouvons y participer par nos arguments, mais prenons garde à la vaine gloire que pourrait nous procurer nos belles paroles « qui ont converties Untel », mais nous ne l'avons pas obtenu par nous même.

Seul Dieu, par lui même ou par l'entremise de sa mère donne la Grâce de la conversion. Sans la Grâce nous ne somme rien ; Demandons beaucoup à Dieu et nous recevrons beaucoup. Il faut savoir Prendre du temps pour Dieu, pour lui qui donne tout son temps pour vous.

Il est relativement facile de prier sur la route de Chartres, mais si on est incapable de prier en rentrant chez soit, ça ne sert a rien d'être venu à Chartres... Il est parfois héroïque (n'ayons pas peur des mots) de prendre son chapelet dans la vie de tout les jours, en période d'examen quand on a révisé jusqu'à 23 h ; de même il est relativement facile de prier pour soit, pour sa famille, à la rigueurs pour ses amis, mais alors prier pour le type qui vous a racketté le mois dernier, ou pire, là c'est plus dure. Pourtant c'est lui qui en a le plus besoin.

Pétition contre l'euthanasie

Nous voulons la Vie lance une pétition contre l'euthanasie. N'hésitez pas a aller la singner maintenant, car c'est maintenant qu'il faut agir ; quand la loi sera passer ce sera trop tard. Rappelons le message de Benoît XVI en 2007 :

« cela vaut pour tous les baptisés, mais s'impose avec une exigence particulière pour ceux qui, par la position sociale ou politique qu'ils occupent, doivent prendre des décisions concernant les valeurs fondamentales, comme le respect et la défense de la vie humaine, de sa conception à sa fin naturelle, comme la famille fondée sur le mariage entre homme et femme, la liberté d'éducation des enfants et la promotion du bien commun sous toutes ses formes. Ces valeurs ne sont pas négociables. »

vendredi 28 mars 2008

Chartres resonnera en 2008!

Retraites Spirituelles


Fsp.gif
Titre03.jpg

Je vous conseils à tous de découvrir le site des retraites de la Fraternité Saint Pierre de la récollection d'une journée au exercices spirituels de saint Ignace (particulièrement enrichissants) les retraites sont de bons moyens de formation et d'approfondissement de la foi. Donnons nous "du temps pour Dieu"
Site de l'Œuvre des retraites de la FSSP

WE Jeunes témoins de la vie Humaine


recto%2008.jpg


verso%2008.jpg


Plus de renseignement sur http://jtvh.fr/

jeudi 27 mars 2008

RESTER JEUNE de Douglas Mac Arthur ...


La jeunesse n'est pas une période de la vie, elle est un état d'esprit, un effet de la volonté, une qualité de l'imagination, une intensité émotive, une victoire du courage sur la timidité, du goût de l'aventure sur l'amour du confort.

DouglasMacArthur-s.jpgOn ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années : on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal. Les années rident la peau; renoncer à son idéal ride l'âme. Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort.

Jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille. Il demande, comme l'enfant insatiable : Et après ? Il défie les événements et trouve de la joie au jeu de la vie.

Vous êtes aussi jeune que votre foi. Aussi vieux que votre doute. Aussi jeune que votre confiance en vous-même. Aussi jeune que votre espoir. Aussi vieux que votre abattement.

Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif.Réceptif à ce qui est beau, bon et grand. Réceptif aux messages de la nature, de l'homme et de l'infini.

Si un jour, votre coeur est mordu par le pessimisme et rongé par le cynisme, puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.

Discours du Pape Jean-Paul II le 2/11/2004


Chers jeunes amis!

1. Je vous accueille avec plaisir et je vous salue avec une profonde affection. Je vous remercie de tout coeur pour votre présence et pour ce signe important de communion. Je remercie en particulier la jeune fille qui a parlé en votre nom à tous.Papa004.jpg


La "Charte des jeunes chrétiens d'Europe" que vous êtes venus me remettre est née du récent pèlerinage européen des jeunes sur la tombe de l'Apôtre Jacques, à Saint-Jacques-de-Compostelle, un point de convergence significatif, grâce auquel les peuples du continent ont appris, au cours des siècles, à se connaître et à s'accepter réciproquement, contribuant ainsi à la formation de l'Europe.


2. Etre témoins du Christ pour construire une Europe de l'espérance. Tel est le message que vous avez à coeur de lancer aux jeunes de votre âge et à toute la communauté européenne d'aujourd'hui. Le rêve que vous conservez dans votre coeur est celui d'une Europe fière de son riche patrimoine culturel et religieux, et attentive dans le même temps aux valeurs de l'homme et de la vie, de la solidarité et de l'accueil, de la justice et de la paix.


Vous n'avez pas honte de l'Evangile et vous êtes conscients que la civilisation de l'amour ne se construit pas en séparant l'Evangile et la culture, mais en recherchant entre eux des synthèses toujours nouvelles.


Vous avez l'intention de parcourir ce chemin afin de donner vie à un Continent riche surtout de valeurs, capable de se souvenir, pour ne pas oublier les erreurs du passé et, plus encore, pour renforcer ses propres racines spirituelles.

3. Afin de mener à bien votre mission, il est nécessaire d'être fidèle au Christ et à son Eglise, de faire preuve de cohérence et de courage jusqu'à l'héroïsme de la sainteté. Tel est l'itinéraire qu'ont parcouru les saints et les saintes d'Europe au cours des siècles derniers. Que leur témoignage constitue un encouragement pour chacun de vous, très chers jeunes, qui me suivez à travers la radio et la télévision.


Que veille sur vous la Vierge Marie qui, dans l'humble Maison de Lorette, a accueilli au cours des siècles d'innombrables pèlerins provenant de toutes les parties d'Europe.

Le Pape s'unit à votre prière et, alors qu'il vous encourage à apporter avec franchise votre témoignage au Christ, il vous bénit de tout coeur.







mercredi 26 mars 2008

Notre-Dame de la Sainte-Espérance, convertissez-nous !


Sur le site de Notre Dame de Chrétienté :

En 1852, l'abbé Ernest André (qui deviendra connu, après sa profession religieuse, sous le nom de "Père Emmanuel"), jeune curé de Mesnil Saint-Loup, partant en pèlerinage à Rome, reçoit l'inspiration de demander au Saint Père le nom de Notre-Dame de la Sainte-Espérance pour la statue de la Vierge Marie qui est honorée dans son église paroissiale; le 5 juillet le Pape Pie IX donne son consentement et institue un fête annuelle sous ce nom.

De retour dans sa paroisse le jeune prêtre annonce cette nouvelle avec une telle émotion (il en pleurait) et une telle ferveur à ses paroissiens que se répand très vite une petite prière consistant en l'invocation :


Notre-Dame de la Sainte-Espérance, convertissez-nous !
dite avant et après le Je Vous salue Marie.


sglg-ndc07_001.jpg Cette dévotion sera confirmée par le jugement de l'Eglise. Elle nous fait contempler dans la Vierge Marie, mère du Sauveur, la mère de la sainte Espérance. Modèle du coeur qui écoute la parole de Dieu et la met en pratique, la Sainte Vierge ne cesse de redire à tous ceux qui se tournent vers elle le conseil qu'elle adressa aux serviteurs des noces de Cana, en leur montrant son Fils : Faites tout ce qu'Il vous dira (Jn 2, 5).

Notre-Dame de la Sainte-Espérance et le Pèlerinage de Chrétienté ...


C'est en 1982, dans ce même village du Mesnil Saint-Loup, marqué par le Père Emmanuel qui lui donna sa vie (le Père Emmanuel resta curé du village jusqu'à sa mort en 1903), lors de l'Université d'été du Centre Henri et André Charlier, que prit corps l'idée de relancer un pèlerinage à pied, de Paris à Chartres, sur les pas de Charles Péguy et de tous ceux qui l'avaient précédé. Ce pèlerinage, "pour que France et Chrétienté continuent", était marqué par l'exemple de la résistance spirituelle polonaise autour du pèlerinage de Czestochowa.

C'est tout naturellement que les fondateurs placèrent le pèlerinage sous la protection de Notre-Dame de la Sainte-Espérance. C'est pourquoi, depuis 25 ans, la Sainte Vierge est honorée et invoquée lors de notre pèlerinage par les paroles mêmes jaillies du coeur inspiré du Père Emmanuel :

Notre-Dame de la Sainte Espérance, convertissez-nous !

La Sainte Vierge demande à son divin Fils les miracles qu'Il veut faire pour nous. Miracles d'abord de conversion. Mais aussi « miracles » d'engagement pour la Cité Catholique ou la Chrétienté, car Notre-Dame sait bien combien la paix véritable dans les sociétés civiles est nécessaire pour la conversion du plus grand nombre (cf note 1).

Chers amis pèlerins, que la petite prière du Père Emmanuel (cf note 2) monte de nos coeurs et soit sur nos lèvres, non seulement durant les trois jours du pèlerinage, mais qu'elle soit la compagne de chacune des étapes de nos journées, si simple et si puissante :


Notre-Dame de la Sainte-Espérance, convertissez-nous !

dite avant et après le Je Vous salue Marie.



Abbé François Pozzetto
aumônier général du Pèlerinage


Source


Chers amis, chers pèlerins,

lourdes_vierge_grotte.jpgNous sommes maintenant à 44 jours du Pèlerinage de Chartes qui nous conduira de Notre dame de Paris à notre Dame de Chartres. Pour beaucoup, vous connaissez le thème du Pèlerinage, que l'on peut voire sur le site de Notre Dame de Chrétienté : « Chez nous soyez Reine ». Mais avons nous réfléchis à ce thème, ou nous sommes nous simplement contenté d'admirer l'affiche.

Chez nous Soyez Reine : Marie, reine de nos Cœurs ; reine de nos cœurs, parce qu'elle est le guide qui il y a 150 ans apparut à une jeune bergère de Lourdes, Bernadette Soubirou pour nous dire de faire pénitence, reine de nos cœurs, parce qu'au début du XXème siècle elle encouragea les enfants de Fatima à la prière, et en particulier à la récitation quotidienne du chapelet, enfin reine de nos cœurs, parce que le jour où nous nous présenterons devant Dieu, elle sera notre avocate.

Mais que faisons nous dans la vie de tout les jours pour donner cette place à Marie. Sommes nous des catholiques à temps partielle qui nous contentons de la messe du dimanche et disons le Rosaire trois fois par ans, le WE de la Pentecôte dans le meilleur des cas, ou pratiquons nous le chapelet, comme Elle l'as demandé aux enfants de Fatima : « Que l'on continu toujours à réciter le chapelet tous les jours »(apparition du 19 août 1917).

Chez nous soyez Reine : C'est aussi Marie, Reine de France, parce que la France lui a été consacré par Louis XIII en remerciement de cet enfant qu'il espérait tant, parce qu'elle l'as rappelé en 1914 en apparaissant à Marie France, à Notre Dame des Armées (Versailles), lui disant : « Je chérie tout particulièrement ta chère patrie ».

Mais agissons nous pour donner à Marie cette première place en France? Rendons nous un culte publique à Marie lors de Pèlerinage et de procession, ou faisons nous preuve de respect humain et nous cachons nous pour prier ? Combien de fois avons nous laissé insulté Marie par des gens qui ne se rendaient même pas compte de ce qu'ils faisaient ?

Chez nous soyez Reine ; Marie, Reine du monde, de ce même monde qui fait la promotion de la culture de mort du libéralisme moral. La Ste Vierge est l'avocate du monde auprès de son Fils « J'adresse un pressant appel à la Terre... » dit elle à la Salette ; que faisons nous pour répondre à cet appel ? Nous devons lutter par la prière et l'apostolat à notre niveau pour rendre à Marie le culte qui lui est dû.

C'est pour cela que j'ai posé précédemment cet article sur l'engagement chrétien ; Parce que le Monde va mal, qu'il va contre ce que Dieu, par l'intermédiaire de sa Mère nous demande de faire, nous devons nous engager pour promouvoir le règne de Notre Seigneur et de sa Mère. Disons le Chapelet, le rosaire pour ceux qui le peuvent, ne renions pas notre foi quand nous sommes dans le Monde, et au contraire, évangélisons les gens avec qui nous sommes en contact, et nous aurons fait notre possible pour que le « Chez nous soyez Reine » ait un sens.

mardi 25 mars 2008

Plaidoyer pour un engagement chrétien dans la cité

Trouvé sur le blog HERMAS :




Plaidoyer pour un engagement chrétien dans la cité

Il est habituel d’entendre ce genre de remarque dans les milieux catholiques : tout se délite, mais que faire ? Vient un conférencier, qui expose des principes de discernement, sur la politique et la morale. On l’écoute patiemment, mais on l’attend finalement sur ceci : va-t-il, oui ou non nous dire quoi faire, quoi entreprendre pour que cela change enfin ? Sinon, chacun repart un peu déçu, comme si les analyses présentées n’avaient servi de rien et comme s’il n’appartenait pas à chacun, au bout du compte, de réfléchir à ce qu’il doit faire et de se déterminer à l’action.


C’est que chacun voudrait croire à la magie. La société n’est pas en bonne santé, certes, l’avenir de nos enfants en est hypothéqué lourdement. Nous voudrions conjurer cela d’un trait, par une formule efficace qui nous serait donnée par autrui. Or la formule, cette formule-là, n’existe pas. Il n’y a que des actions. Des actions ponctuelles, parfois modestes, mais des actions continuées, persévérantes, longanimes qui peuvent engendrer des changements dans le sens que l’on souhaite. Des actions portées, d’abord, sur des prières que nous omettons de prononcer. Tout cela, prières et actions ne nous paraissent pas, paradoxalement, assez réelles. Nous voudrions du spectaculaire, du définitif, de l’évidence dans l’action entreprise et le résultat immédiatement entrevu.

Les choses humaines, cependant, ne fonctionnent pas ainsi. Il faut compter avec leurs lourdeurs, avec la liberté des autres, avec le péché et ses résistances. Le réel est dense, comme une pâte sur laquelle il faut venir et revenir, et tourner, et travailler avec courage, sans se lasser jamais.

Veut-on agir aujourd’hui pour de bon, pour de vrai ?

• D’abord, pour agir, il faut savoir où l’on va. Si l’on est sincère dans ce désir de changement, alors il faut commencer par se former. Les instruments ne manquent pas, qui sont à portée de chacun : le Catéchisme de l’Eglise catholique et le Compendium de doctrine sociale en sont d’excellents. Chaque catholique devrait les avoir à portée de main. Quand une difficulté se présente, ayons d’abord, avant d’émettre des hypothèses ou des opinions, le réflexe de nous y reporter. Puisque c’est essentiellement comme catholiques que nous voulons agir, notre propre réflexion n’en sera que plus nourrie.


• Ensuite, il ne faut pas agir seuls. Les enjeux sont trop lourds. Il existe des associations catholiques ou des groupes qui fédèrent les efforts que nous souhaitons voir mis en œuvre. Alors épaulons-les. Nous faisons souvent ici écho aux Associations familiales catholiques (A.F.C.). Elles ont une audience nationale, et une influence sur les pouvoirs publics. Adhérons-y. Pourquoi devrait-on rougir de susciter ou d’encourager de la sorte un lobbying catholique ? Cela fait partie de la vie de la cité. L’équation sociale est très simple : là où nous ne sommes pas, LA OÙ VOUS N'ÊTES PAS, ce sont d’autres qui occupent le terrain. Pourquoi ne pas le dire aussi : aidez-nous si vous le pouvez, faites-nous connaître, proposez-nous d’éventuelles contributions écrites, apportez-nous des informations utiles, comme d’aucuns le font déjà.

• Ensuite, il faut saisir les opportunités de l’actualité. Les “opportunités” ; pas les échecs constatés, pour en gémir. C’est trop tard. Quand un débat est lancé, montons au créneau. Soutenons nos évêques ou nos prêtres lorsqu’ils se font entendre ; encourageons-les ou interrogeons-les s’ils ne le font pas. Ces débats, aujourd’hui, peuvent être décisifs pour notre société. Agissons auprès de nos élus, de nos députés en particulier, quand il est encore temps de le faire, c'est-à-dire longtemps à l'avance, sachant qu’aux dires de ceux qui en ont l’expérience, ces derniers sont généralement beaucoup plus attentifs à ce genre de sollicitations qu’on ne le prétend. C’est l’occasion aujourd’hui ou jamais, à propos des débats relancés sur l’euthanasie. Les positions de l’Eglise universelle sont très claires et très argumentées sur ce chapitre, et nous tracent une ligne de conduite non moins claire. Alors écrivons à nos députés, qui auront probablement à se prononcer à nouveau au Parlement sur cette question, pour leur manifester courtoisement mais fermement que nous conditionnerons nos votes futurs à leur engagement parlementaire à venir. En un mot, jouons pleinement notre rôle de citoyens chrétiens.

• Enfin, il faut prier pour soutenir tout cela, et la réflexion, et l’action. Ce n’est pas pour apporter un point d’orgue pieux à ce propos que nous le soulignons. On ne se convainc pas assez de ce que la prière est efficace. Elle est en nos mains pour contribuer à l’efficacité de ce que le Sauveur nous a demandé d’être : sel de la terre.

« Ne disons donc pas : “Que nous ayons prié ou non, ce qui devait arriver arrivera” : ce serait aussi absurde que de dire : “Que nous ayons semé ou non, l’été venu, si nous devons avoir du blé, nous en aurons”. La Pro­vidence porte non seulement sur les résultats, sur les fins, mais aussi sur les moyens à employer, et elle sauvegarde la liberté humaine par une grâce aussi douce qu’elle est forte, “fortiter et suaviter”. “En vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez à mon Père en mon nom, Il vous le donnera”. La prière n’est donc pas une force débile qui aurait son premier principe en nous. La source de son effica­cité est en Dieu et dans les mérites infinis de Jésus-Christ. C’est d’un décret éternel de Dieu qu’elle des­cend, c’est de l’amour rédempteur qu’elle provient, c’est à la miséricorde divine qu’elle remonte. (…) Bien loin de s’opposer au gouvernement divin, la prière coopère ainsi à ce gouvernement. Nous sommes deux à vouloir, au lieu d’un ; cette âme pécheresse pour laquelle nous avons longtemps prié, c’est Dieu qui l’a convertie, mais nous étions l’associé de Dieu, et de toute éternité il avait décidé de ne produire en elle cet effet salutaire qu’avec notre concours » (R. Garrigou-Lagrange, O. P., “l’efficacité de la prière”, in Revue des Jeunes, 10 juillet 1923).


Sortons donc de nos torpeurs, de nos lassitudes, de nos habitudes. Pensons à prier en famille chaque jour pour nos gouvernants, remettons en Dieu notre réflexion, nos décisions, nos initiatives nécessaires, avec cette certitude, ferme, fière et responsable que nous pouvons tout en Celui qui nous fortifie. Le Christ ressuscité, qui a vaincu la mort, ne nous a-t-il pas rappelé qu’un père ne donne pas une pierre à qui lui demande un pain ?


Source

lundi 24 mars 2008


1753583393.JPG

Bonjour à tous, Je ne sais pas si vous serez nombreux à lire ce blog, mais comme il me devient un peu difficile de rajouter les adresses e-mail de toutes les personnes qui sont intéressés par le Chapitre dans mes contacts, et que d'autre part, faute d'initiatives (de ma part déjà), nous ne nous sommes pas retrouvé pendant l'année, je cède à l'appel de la blogosphère pour tentez de vous tenir informé un peu tous.


Je voudrais que ce blog parle non seulement des activités du chapitre, (que j'espère rendre nombreuse à l'avenir), mais aussi que nous pourrons y débattre de sujets d'actualités (religieux si possible)


Par ailleurs pour ceux qui ne sont pas encore au courant, les inscriptions pour le Pèlerinage de Pentecôte sont possibles sur le site de Notre Dame de Chrétienté ( http://www.nd-chretiente.com/ ). Plus vous vous inscrivez tôt, mieux cela vaudra.

Enfin, sur ce même site vous trouverez les inscriptions pour la préparation à la consécration Mariale qui a lieu Dimanche soir au bivouac de Gas. Si vous voulez vous consacrer dépêchez vous de vous inscrire.


En UDP, votre Chef de Chapitre




dimanche 23 mars 2008

"CHRETIENTE - TRADITION - MISSION"

1 - L'association Notre-Dame de Chrétienté, régie par la loi de 1901, a pour objet de promouvoir la chrétienté entendue comme la réalisation, dans la vie de la cité, de la "royauté du Christ sur toute la création et, en particulier, sur les sociétés humaines" (C.E.C N°2105). Son moyen d'action principal est l'organisation d'un pèlerinage vers Notre-Dame de Chartres, chaque année à la Pentecôte, selon la tradition reprise par Charles Péguy et réactivée depuis 1983 dans l'esprit d'Henri et André Charlier.

2 - L'association est catholique et dirigée par des laïcs assistés d'un aumônier. Elle est libre de toute appartenance politique.

3 - Le pèlerinage est marial et missionnaire. Il cherche à rassembler tous ceux qu'anime le désir de promouvoir le règne social de Notre Seigneur Jésus-Christ. Seul, celui-ci offre un cadre de vie permettant à chaque homme de s'épanouir conformément à sa vocation d'enfant de Dieu. C'est dans cet esprit que chaque pèlerin est invité :
- pendant le pèlerinage, à approfondir, découvrir ou redécouvrir toutes les dimensions de la Foi catholique et de son incarnation nécessaire dans la cité.
- au-delà du pèlerinage, à participer aux diverses initiatives temporelles en vue de "tout instaurer dans le Christ" (Saint Pie X), selon ses capacités et sa propre situation.

4 - Dans une fidélité totale au Saint Siège, les organisateurs du pèlerinage se réfèrent à l'enseignement constant de l'Eglise. Ils traduisent leur attachement à la Tradition sous toutes ses formes, en particulier doctrinales, liturgiques et sacramentelles, par l'utilisation du rit tridentin, tel qu'il a été codifié dans les livres liturgiques de 1962, dont l'usage a été confirmé par le Motu proprio Ecclesia Dei adflicta du 2 juillet 1988. Ils demandent aux prêtres qui les accompagnent, pendant le pèlerinage et au cours des différentes activités préparatoires, de respecter ce choix.

5 - La participation au pèlerinage se fait obligatoirement au sein de chapitres officiellement reconnus et autorisés. Ceux-ci sont encouragés à conserver une vie propre en dehors du pèlerinage. Ils doivent partager son élan missionnaire.

6 - Les organisateurs et les chefs de chapitre adhèrent à toutes les dispositions de la présente charte et préparent le pèlerinage par un travail approfondi. Celui-ci est pour eux l'occasion, par l'étude et la prière, de renforcer leur union et d'accroître leur amour de l'Eglise.

7 - Les membres de Notre-Dame de Chrétienté savent qu'ils ne sont que des instruments entre les mains de la Providence. Ils déposent leurs efforts aux pieds de Notre Dame et mettent en Elle toute leur espérance. C'est dans cet esprit qu'ils s'attachent à répandre la consécration à Marie et la récitation quotidienne du chapelet, afin que par Elle, toutes les âmes, les familles et les nations soient gagnées à Jésus.