Il y a des jours où les patrons et les saints ne suffisent pas. Alors il faut prendre son courage à deux mains. Et s'adresser directement à celle qui est au-dessus de tout. Être hardi. Une fois. S'adresser hardiment à celle qui est infiniment belle. Parce qu'aussi elle est infiniment bonne. À celle qui intercède. La seule qui puisse parler de l'autorité d'une mère. S'adresser hardiment à celle qui est infiniment pure. Parce qu'aussi elle est infiniment douce. À celle qui est infiniment riche. Parce qu'aussi elle est infiniment pauvre. À celle qui est infiniment haute. Parce qu'aussi elle est infiniment descendante. À celle qui est infiniment grande. Parce qu'aussi elle est infiniment petite. Infiniment humble. Une jeune mère. À celle qui est infiniment jeune. Parce qu'aussi elle est infiniment mère. À celle qui est infiniment joyeuse. Parce qu'aussi elle est infiniment douloureuse. À celle qui est infiniment touchante. Parce qu'aussi elle est infiniment touchée. À celle qui est toute Grandeur et toute Foi. Parce qu'aussi elle est toute Charité. À celle qui est Marie. Parce qu'elle est pleine de grâce. À celle qui est pleine de grâce. Parce qu'elle est avec nous. À celle qui est avec nous. Parce que le Seigneur est avec elle. Charles Péguy |
1 commentaire:
Un commentaire ne peut que dénaturer l'essence meme de cette prière, le silence et la méditation sont les deux choses a faire pour l'interioriser cela l'approprier.
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