La Sanctification du Dimanche

« Comme fruit de l’année de l’Eucharistie, le Synode recommande vivement de réaliser des efforts significatifs pour mettre en valeur et vivre le Jour du Seigneur dans toute l’Eglise. Il est nécessaire de réaffirmer le caractère central du Dimanche et de la célébration de l’Eucharistie dominicale dans les diverses communautés du diocèse, en particulier dans les paroisses (cf. SC 42). Le Dimanche est véritablement le jour ou l’on célèbre avec les autres le Christ ressuscité, jour saint et consacré au Créateur, jour de repos et de disponibilité. La célébration eucharistique du Dimanche est une grâce humanisante pour la personne individuelle et la famille parce qu’elle nourrit l’identité chrétienne au contact du Christ ressuscité. Le devoir d’y participer est donc triple : à l’égard de Dieu, à l’égard de soi même et à l’égard de la communauté. »

Proposition n°30 des 50 propositions du Synode des évêques sur l’Eucharistie (9 Novembre 2005)

La sanctification du Dimanche est une obligation pour le catholique, sauf empêchement grave. Si l'Église Catholique autorise depuis le première partie du XX^ème siècle la célébration de la messe le Dimanche soir et depuis l'instruction Eucharisticum mysterium (1967) l'assistance à la messe du Samedi soir rappelons nous ses paroles de S^te Jeanne d'Arc : « Messire Dieu premier servit ».

Aussi si aller à la messe du samedi soir (ou du Dimanche soir) n'est pas à proprement parler un pécher, les causes qui nous font aller à ces messes sont parfois très contestables pour un bon chrétien, particulièrement :

• Les soirées qui nous empêchent de nous lever le dimanche matin.

• Les événements sportifs qui ont lieu le dimanche matin

• L'organisation de repas le dimanche midi si ils prennent le pas sur la messe

• Les voyages le dimanche

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Dieu est il le premier servit dans nos vie ou est-ce nos amis, la famille ou encore les mondanités ? Les messes des samedi et dimanche soirs ont été autorisé pour permettre au personne qui doivent travailler le dimanche (médecin, infirmière, parfois boulanger, pompier, gendarme, militaires...) de pratiquer leur foi ; pas pour faire de la religion Catholique une religion au rabais. Le détournement de ces objectifs au profit des soirées et des mondanités est à la limite du scandaleux.

Je sais que la pratique religieuse du dimanche matin n'est pas facile pour tous, mais si Dieu n'est pas le premier servit dans vos vie, il est l'heure de se remettre en question. On ne change pas plus tard, plus tard c'est jamais on change aujourd'hui.

Je suis désolé si ce que j'ai dit peut choquer l'un ou l'autre d'entre vous, je veux bien en parler avec celui ou celle d'entre vous qui ne comprendrait pas cette opinion.