Avec Jésus, vers le Père
par le R.P Gourbillon
Toute la vie du chrétien en découle.
Le Calvaire est le sommet et le résumé de toute la vie de Jésus. La Messe doit être le sommet et le résumé, le point de départ, de toute la vie du chrétien.
Elle le doit, puisqu'il ne s'appartient plus, mais au Christ auquel il s'est uni, au Père à qui il s'est donné, à l'Esprit qui repose sur lui comme sur Jésus et qui sans cesse "murmure" en lui comme en Jésus avec la douceur d'une eau vive : "Viens vers le Père"
Elle le peut, puisque par la communion le chrétien dispose de toute la force, de toute la vigueur divine de Jésus, qui lui a été donnée avec son Corps et son Sang, de tout l'amour de Jésus pour son Père qui du Cœur de Jésus doit passer dans le cœur du chrétien
Peu à peu le Christ-Jésus, vie de sa vie, cœur de son cœur, force de sa force, lui apprendra à tout faire "avec Lui, par Lui, et en Lui" "pour le Père". A "sanctifier son nom", par tous ses gestes. A "faire sa volonté", à tous moments. A "instaurer son règne", par l'offrande rédemptrice de toutes ses actions et la consécration à cette œuvre de tous ses instants.
Qu'il mange ou qu'il boive, qu'il se lève ou qu'il se couche, qu'il travaille ou qu'il prie, qu'il chante ou qu'il souffre, qu'il vive ou qu'il meure, il fera tout pour la gloire du Père et dans la joie de Jésus.
Somme toute, l'action de grâce, dernière partie et fin de l'Eucharistie, c'est toute la vie du chrétien pour autant qu'elle est transformée et divinisée par l'action de grâce de Jésus.
Cette action de grâce du chrétien et cette action de la grâce de Jésus, elles commenceront sans doute à l'église, mais elles devront se poursuivre partout où ira notre chrétien portant en lui son Christ, dans la rue, à la maison, à l'atelier, au bureau, à l'école, dans les champs et sur les places,
Et cette action de grâce ne doit pas avoir de fin. Elle s'épanouira au ciel.
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